Retourner aux témoignages

FST Oncologie

Rayan KABIRIAN

FST ONCOLOGIE

Quel est ton parcours ?

Je suis interne en gynécologie médicale à Paris, j’ai passé mon externat à Paris VI et mon ECN en 2019. J’ai choisi la gynécologie médicale pour la transversalité de la spécialité et ses nombreux débouchés. Il est rare d’avoir une spécialité englobant des disciplines si variées, où vous pouvez faire d’un semestre à l’autre de l’oncologie, de la PMA, des gestes comme de l’hystéroscopie/colposcopie, de l’échographie, ou encore du suivi en cabinet… J’avais d’autres domaines d’intérêt notamment la pédiatrie et l’oncologie mais mon stage de gynécologie avait été le plus formateur et c’était là où je pensais pouvoir être le plus utile.

Pourquoi avoir choisi de faire la FST - Oncologie ?

J’ai décidé de postuler à la FST oncologie lors de mon quatrième semestre parce que j’ai apprécié avoir du temps pour les patientes. C’est agréable de pouvoir écouter, orienter, conseiller sur des domaines aussi anxiogènes que la découverte d’un cancer, sans jamais avoir deux consultations identiques. Il faut avoir une capacité d’adaptation clinique mais aussi vis à vis des connaissances qui évoluent assez vite, avec des nouveautés régulièrement notamment dans le cancer du sein.

Quelles sont les avantages de réaliser une FST ?

En effectuant une FST, vous ajoutez un an à votre internat afin d’effectuer un stage d’oncologie médicale et un de radiothérapie. Cette année permettra d’approfondir vos connaissances en sénologie et cancérologie basse que vous aurez probablement commencé à développer lors d’un semestre précédent en oncologie (critère qui semble assez important pour espérer obtenir la FST). La radiothérapie est intéressante pour participer activement aux discussions en RCP, se former aux imageries et savoir expliquer aux patientes ce qui les attend. Ainsi, à l’issu de votre internat, vous aurez la possibilité de faire correctement des annonces de cancer, de prescrire les chimiothérapies, de suivre vos patientes en cours de traitement et d’effectuer la surveillance ultérieure.

Quel est l’apport de cette FST dans la formation ?

Les problématiques gynécologiques pures sont ancrées dans les consultations puisque nombre de patientes vont rapporter des inconforts et de symptômes que vous saurez beaucoup mieux prendre en charge en tant que gynécologues médicaux. Vous aiderez également vos confrères oncologues, moins habitués aux domaines de préservation de fertilité ou symptômes liés aux aménorrhées chimio-induites. Par ailleurs, en faisant la FST, vous serez en contact avec la recherche clinique de manière plus ou moins rapprochée. Il est tout à fait possible d’effectuer un M2, voire une thèse de science afin d’approfondir ces domaines et devenir à terme MCU/PU, ou bien simplement de s’intéresser à la revue de littérature et aux congrès annuels européens/américains. La stimulation intellectuelle est constante.

Quels sont les débouchés possibles en pratique ?

Le fait de valider une FST d’Oncologie vous donne accès à des postes qui souvent étaient réservés aux oncologues médicaux. Nos connaissances transversales en gynécologie sont particulièrement recherchées dans les services. Le poste peut être celui de chef de clinique (avec les casquettes universitaire et recherche qui vont avec) ou bien d’assistant spécialiste (plus centré sur la clinique mais n’excluant pas forcément les deux autres domaines). Il existe des postes dans les centres de lutte contre le cancer ou bien à l’hôpital public, vous ferez votre choix en fonction de votre parcours, des équipes et conditions de travail désirées. Tout comme notre maquette, les postes sont tout aussi façonnables et peuvent regrouper : la gestion d’une salle d’oncologie, les consultations de sénologie et/ou gynécologie basse, la gestion d’une RCP, les consultations de recherche clinique (pour les patient(e)s en cours de protocole de chimiothérapie), de l’hôpital de jour, des consultations de sexologie… Vous trouverez à coup sûr ce qui vous plaira !